Deuxième lecture
31e dimanche du Temps Ordinaire
Dans l’ancienne Alliance, un grand nombre de prêtres se sont succédé parce que la mort les empêchait de durer toujours. Jésus, lui, puisqu'il demeure éternellement, possède le sacerdoce qui ne passe pas. C'est pourquoi il est en mesure de sauver d'une manière définitive ceux qui s'avancent vers Dieu grâce à lui, car il vit pour toujours, afin d'intercéder en leur faveur.
C'était bien le grand prêtre qu'il nous fallait : saint, sans tache, sans aucune faute ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux. Il n'a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même.
Dans la loi de Moïse, ce sont des hommes remplis de faiblesse qui sont désignés comme grands prêtres. Mais plus tard, quand Dieu s'engage par serment, il désigne son Fils qu'il a pour toujours mené à sa perfection.
Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com