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 - 5 mai 2024 - Saint Antonin
La Bible

 

Les méditations

L’amour, c’est la compassion sans frontière



{{Prière d’introduction}} Aujourd’hui, Seigneur, tu me demandes d’élargir mon cœur, de le magnifier. Je crois que tu peux faire cela pour moi. En unissant mon cœur au tien, mon cœur grandira. J’ai confiance en ta fidélité. Tu m’aimes, bien que je sois pécheur et il n’y a rien que tu ne fasses pour moi. Aujourd’hui, je voudrais aimer davantage en manifestant plus de compassion envers celui qui aurait besoin de moi. Je veux agrandir le champ de ce que je considère - de ce que nous considérons - comme { le prochain}. {{Demande}} Seigneur, rends mon cœur capable de surmonter tout obstacle à l’amour. {{{Points de réflexion}}} {{1. Dans une coquille de noix}} Ce ne sont pas tous les scribes qui, mieux que cet homme venu auprès de Jésus, soient capables de résumer de façon aussi concise, en une seule phrase, ce qui est nécessaire au salut : « aimer Dieu et son prochain » et voilà ! Mais il y a quelque chose qui doit être ajouté. Cet amour ne doit pas être partiel, mais total : aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toutes ses forces et aimer son prochain comme soi-même. Pour faire grandir cet amour, il faut désirer aimer davantage et demander à Dieu d’augmenter notre capacité d’aimer. {{2. A la recherche d’une « porte de sortie »}} Le scribe commence à craindre que le résumé qu’il vient de faire soit trop exigeant. Il cherche une « porte de sortie » et voudrait que Jésus lui dise que le « prochain » ne comprend que ses amis, sa famille, ses compatriotes. Jésus, alors, lui raconte l’histoire d’un homme, un étranger, ennemi de son peuple, un Samaritain, qui trouve un Juif, blessé, et qui s’en préoccupe comme d’un frère. Cela fait contraste avec le comportement d’un prêtre et d’un lévite, pourtant religieux, qui, comme le blessé, sont Juifs. Si je considère celui qui est mon prochain avec un esprit trop étroit, je ne me soucierai pas de ceux que je devrais regarder comme mon prochain. {{3. Compassion sans frontière}} Le mot {compassion} signifie « souffrir avec ». Le Samaritain voit cet homme à demi-mort et ressent sa souffrance, non d’une façon banale, disant : « Je comprends ta souffrance », mais en venant concrètement, humainement à son secours, comme il voudrait qu’on le fit à lui-même en pareille situation. Et il le manifeste par diverses attentions. Il s’arrête, prend le temps, panse ses blessures, le monte sur son âne, le conduit à une auberge, s’assure qu’on s’occupera de lui et assure qu’à son retour il règlera les frais. Pour m’apercevoir des besoins de mon prochain, je dois m’arrêter moi aussi, même s’il ne s’agit pas de quelqu’un de ma famille ou de mon cercle d’amis. Je dois laisser parler et agir mon cœur, veillant à soulager les besoins d’un autre avec le meilleur de ma connaissance, de mes possibilités et en ne fermant surtout pas les yeux. {{Dialogue avec le Christ}} Jésus, je suis si souvent comme le prêtre et le lévite. Je vois bien des gens dans le besoin, mais je suis pressé et je me dis que peut-être quelqu’un d’autre va s’en occuper. Je sais que je dois voir tous et chacun comme mon prochain, même ceux qui souffrent de la guerre, de la famine ou de la pauvreté de l’autre côté du monde. {{Résolution}} Que ce soit au travail, à l’école ou à la maison, je ferai plus attention aux gens qui m’entourent, à mon prochain et pas seulement à ce que j’ai à faire. Aujourd’hui, je donnerai une attention particulière à quelqu’un qui est dans le besoin.

Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com


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