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 - 5 mai 2024 - Saint Antonin
La Bible

 

Les méditations

La loi d'amour : le bon Samaritain



{{Prière d'introduction}} Père très saint, accorde-moi la grâce de savoir répondre rapidement et sans attendre de retour, avec joie et spontanéité aux besoins de la personne que je vois souffrir physiquement, moralement ou spirituellement, celle qui est « mon prochain ». Que je sache te servir en la servant. {{Demande}} Seigneur ouvre mes yeux, mes oreilles et surtout mon cœur pour que je comprenne que ce que je dis, ce que je pense et ce que je fais, peut avoir de grandes conséquences dans notre société hyper-mondialisée qui s'éloigne de plus en plus de Dieu, son Créateur et Père. {{{{{Points de réflexion}}}}}

1. Le « légiste » : Il représente tous ceux qui prient avec les lèvres, mais dont le cœur est loin de Dieu : ceux que Jean Baptiste traite de {{« race de vipères »}}. Ils ont l'habitude de mettre Jésus à l'épreuve, comme on le voit dans les récits évangéliques, mais il y est habitué et sait très bien pourquoi ils ne veulent pas le suivre. Il sait que si les Légistes, les Scribes et les Pharisiens scrutent les Écritures, c'est pour le soumettre à une contestation systématique et perfide. Ces {{« Docteurs de la Loi »}} ne veulent pas suivre le Seigneur, parce qu'ils savent que ses enseignements sont vrais et incontournables. Ils savent que Jésus n'est pas venu {{« abolir mais accomplir les Écritures et que pas un iota ne sera changé à la Loi »}} : ils ne veulent pas sortir de leur hypocrisie et de leur mensonge.
Jésus ne se laisse pas prendre par des débats interminables avec eux, mais quand le légiste lui demande {{« qui est mon prochain ? »}}, il répond par une parabole qui pourrait parfaitement être un fait réel de la vie courante.

2. Le Samaritain : Ce récit a été repris par le Bienheureux Jean Paul II dans la Lettre Apostolique {{Salvifici Doloris}} où il explique que c'est le Bon Samaritain qui est {{« en vérité le prochain de l'homme dévalisé et laissé à demi-mort par les bandits entre Jéricho et Jérusalem. Le Prêtre et le Lévite passent leur chemin sans s'arrêter alors que le Samaritain}} ? celui que les juifs regardaient comme le parjure, le traître, l'ennemi infréquentable ? {{voit le blessé et s'approche. Il a pitié, il est rempli de compassion, il bande ses plaies, le monte sur son cheval et le conduit chez l'hôtelier auquel il promet de payer ce qu'il aura dépensé pour le soigner... »}}

A la suite du Concile Vatican II qui soulignait déjà l'influence des moyens de communication moderne sur le rapprochement entre les cultures et les civilisations, Benoît XVI, dans {{Deus Caritas est}}, remarque que {{« notre planète est devenue plus petite »}} et que {{« chaque jour nous prenons conscience de l'importance de la souffrance dans le monde comme conséquence d'une misère tant matérielle que spirituelle et prenant de multiples formes, malgré l'avancée de la science et de la technique... »}}. Pour lui, les innombrables organisations caritatives qui ont vu le jour dans tous les pays du monde, ne doivent pas nous faire oublier que le modèle donné par la parabole du Bon Samaritain, la charité chrétienne, est d'abord la réponse à la nécessité immédiate... et que la seule préparation professionnelle ne suffit pas pour assurer ce service : ces organisations doivent s'assurer que les professionnels aient aussi une {{« formation du cœur »}}, de façon à ce que le service rendu soit véritablement {{« la conséquence de leur foi qui sera agissante dans l'amour... »}}. Le cœur et la sensibilité sont prioritaires dans le service rendu.

3. Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? C'est la question du « légiste » à Jésus. Au mois d'avril 2013, Place Saint-Pierre, le Pape François répondait aux questions qui lui avaient été posées par écrit avant la rencontre. Il disait qu'en ces moments de crises mondiale, il fallait voir la profondeur de ce que nous vivons actuellement et que la crise dépassait le niveau économique, politique ou culturel. « Ce qui est en crise, c'est l'homme ». Le monde dans lequel nous sommes a perdu le sens de Dieu et nous vivons dans un monde de mensonge : ce qui peut être détruit, c'est l'homme et l'homme à l'image de Dieu ! Nous ne pouvons pas nous inquiéter uniquement de nous-mêmes et nous enfermer dans la solitude, dans le découragement, dans le sentiment d'impuissance face à ces questions. {{« Il faut sortir, il faut aller à la rencontre... La pauvreté, pour nous chrétiens, n'est pas une catégorie sociologique ou philosophique, ou culturelle : non, c'est une catégorie théologale »}}. L'ignorance de Dieu est la première pauvreté. C'est là que nous pouvons être le prochain de l'autre, de celui qui a perdu le sens de sa vie, parce qu'il a perdu Dieu.

{{Dialogue avec le Christ}} Seigneur Jésus, fais de moi un instrument de ton amour... Apprends-moi à vaincre mes peurs et à sortir vers ce monde qui a soif de ta vérité et qui regarde la religion comme un rêve dépassé et puéril. Mets en moi ton courage et ta force pour répondre à la vocation des laïcs dans le monde, selon l'exhortation apostolique du Bienheureux Jean Paul II. {{Résolution}} Savoir témoigner fermement, mais humblement et parfois même, en silence, de la vie que Dieu m'a donnée.

Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com


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