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Les méditationsDiscours sur la montagne : la paille et la poutre{{Prière d'introduction}} Seigneur, hier, nous avons célébré la fête du Saint-Sacrement, nous t'avons adoré, toi qui es réellement présent dans l'Eucharistie. Aujourd'hui, même si je ne suis pas à l'église, tu es quand même ici avec moi. Je t'adore, je renouvelle l'abandon total de tout mon être à ta divine volonté. {{Demande}} Seigneur, rends-moi humble ! {{{{{Points de réflexion}}}}} 1. Ce passage de l'Évangile se trouve vers la fin du sermon sur la montagne. La foule et les disciples ont déjà longuement écouté le message du Christ, depuis les béatitudes jusqu'au Notre Père, et ils ont été captivés par cet enseignement donné avec autorité. Mais que faut-il faire de tout ce message évangélique ? Comment en faire bon usage ? C'est comme un médicament, il nous guérit si on le prend en respectant les prescriptions, mais il devient inutile, voire nocif, si on en fait un mauvais usage. L'Évangile d'aujourd'hui est une sorte de mode d'emploi de notre foi chrétienne, il nous met en garde contre un mauvais usage, celui de prendre l'Évangile comme un prétexte pour critiquer les autres. 2. Par l'exemple de la paille et de la poutre, le Christ veut nous dire que nous devons d'abord nous améliorer nous-mêmes, avant de chercher à améliorer les autres. 3. Une fois que j'aurai pris conscience de cette vérité, à savoir, que je suis bien pire que les autres, alors j'aurai la pureté d'intention nécessaire pour les aider à se corriger. Reprendre et enseigner l'ignorant est une des sept œuvres de miséricorde spirituelles. L'indifférence face à la misère morale des autres serait une omission. La réplique de Caïn (suis-je le gardien de mon frère ?) n'est pas digne d'un disciple du Christ. Le Christ nous conseille de corriger nos frères, mais sans arrières-pensées, comme lui-même corrige ses disciples, avec amour et en donnant sa vie pour eux. Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com |